Se soigner avec la médecine douce
Cela ne fait plus aucun doute, les Français recourent de plus en plus à la médecine douce. Plus d’un tiers de la population l’utiliserait pour traiter toutes sortes de maux : inconforts digestifs, douleurs articulaires, maux de tête, troubles du sommeil… Longtemps décriée, cette médecine bénéficie aujourd’hui d’une image positive, ce qui témoigne du chemin parcouru et de l’évolution des mentalités depuis ces dernières décennies. Pour autant, le grand public déclare ne pas toujours être bien informé. Vous souhaitez en savoir plus sur cet univers ? Vous vous questionnez sur sa définition ? Les raisons de son succès ? Point de vue dans cet article sur une pratique de santé en plein essor.
Médecine douce : définitions
La médecine douce rassemble l’ensemble des approches permettant de se soigner grâce à des techniques et remèdes naturels, dont certains sont hérités de traditions très anciennes. Tout médicament d’allopathie est écarté. Il est courant de rencontrer différentes appellations autour de cet univers ; on parle de médecine alternative, naturelle, parallèle, complémentaire ou non conventionnelle, mais au-delà de ces considérations sémantiques, le champ des thérapies couvertes est globalement identique. Chacun retient la formulation qui lui convient. Les méthodes les plus courantes sont l’homéopathie, la phytothérapie, l’acupuncture, la naturopathie… Cette dernière est d’ailleurs reconnue par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme une médecine traditionnelle au même titre que les médecines indienne et chinoise. D’autres soins sont encore peu connus ou réservés à des groupes d’initiés, à l’image de la kinésiologie, la fasciathérapie, le shiatsu ou le reiki, un soin japonais visant à équilibrer les centres énergétiques du corps. Il serait difficile d’être exhaustif tant la liste est longue ; l’OMS en recense plusieurs centaines. Les adeptes ont coutume de dire que lorsqu’ils pénètrent dans ce monde, ils n’en finissent jamais de découvrir de nouveaux trésors.
Les actes de ces thérapies ne sont pas remboursés par l’assurance-maladie. Néanmoins, compte tenu de son succès, les assureurs santé ont étoffé leur forfait bien-être et médecine douce avec des soins comme la naturopathie ou la sophrologie.
Zoom sur deux techniques de médecine naturelle
La phytothérapie : un remède à base de plantes très prisé
La phytothérapie se définit par l’utilisation de plantes traditionnelles et de leurs principes actifs naturels à des fins thérapeutiques. Son usage remonte à l’antiquité qui y recourait pour soigner les maux du quotidien ou atténuer certains symptômes. Avec le temps, l’usage ne s’est pas perdu ; il est même bien ancré dans les habitudes des consommateurs qui sont de plus en plus nombreux à acheter des tisanes, utiliser des huiles essentielles pour solutionner des problèmes bénins ou se rendre chez l’herboriste qui leur prépare des mélanges de plantes. La phytothérapie est immensément riche et s’applique à une diversité de troubles, nerveux, urinaires, de digestion, etc. Elle présente l’avantage de ne pas présenter d’effets secondaires même si les phytothérapeutes sensibilisent leurs clients au fait que certains principes actifs exercent des effets puissants.
Positionné depuis sa création sur le créneau de la naturalité, le réseau de pharmaciens Pharm O’naturel est convaincu par les bienfaits de la phytothérapie. La plupart de ses officines offre un rayon dédié aux plantes médicinales et/ou un bar à tisanes. Les équipes maîtrisent parfaitement cet univers et peuvent ainsi conseiller au mieux les patients selon leurs demandes. Cet intérêt pour une consommation saine et naturelle les incite à s’approvisionner auprès du partenaire du réseau, Happy Plantes, qui récolte les plantes à la main dans les montagnes d’Auvergne, certifiées agriculture biologique.
La naturopathie : une approche complète au service de l’hygiène de vie globale
Selon l’OMS, la naturopathie se définit comme « un ensemble de méthodes de soins visant à renforcer les défenses de l’organisme par des moyens considérés comme naturels et biologiques ». Elle agit notamment sur la sphère alimentaire, corporelle et neuropsychique pour corriger les éventuels déséquilibres du corps, redonner de la vitalité au consultant et lui permettre d’améliorer et/ou d’optimiser son état général. Le naturopathe est un éducateur et guide son client sur le chemin de sa santé. Son action est également préventive afin de prévenir ou limiter l’apparition de certains troubles. Il ne pose en aucun cas un diagnostic médical.
Pourquoi chercher à se soigner autrement ?
La médecine douce attire au départ surtout les personnes qui souhaitent limiter les risques d’effets secondaires provenant des médicaments habituellement prescrits, aux propriétés chimiques. Cette tendance se confirme, car le grand public est de plus en plus préoccupé par son bien-être et cherche à l’optimiser. Selon les affections et troubles, il est évidemment impossible de se passer de la médecine allopathique, mais pour des problématiques plus mineures, les adeptes testent différentes méthodes, douces et naturelles. Précisons que les deux approches médicales sont compatibles ; d’où l’expression de médecine complémentaire quand on évoque la médecine douce. Par ce levier, il est possible d’agir tant sur la dimension physique et mentale que sur la circulation des flux énergétiques du corps, si précieuse pour les Chinois. Certains soins touchent à la sphère spirituelle, qui a toute sa place dans l’équilibre entre le corps et l’esprit.
Cette approche séduit aussi, car elle touche à l’ensemble des dimensions de l’être et les clients sont curieux de ce regard complet. D’ailleurs, certains praticiens revendiquent une posture holistique, considérant l’être humain dans sa globalité. C’est de cette façon que le naturopathe travaille, à partir d’un questionnaire complet visant à évaluer la vitalité de son client sur différents plans.
Certains patients s’orientent vers ces techniques naturelles, lorsque les thérapies conventionnelles ne fonctionnent pas ou plus. Ils explorent de nouvelles voies, qui peuvent parfois mettre fin à un long parcours d’errance médicale.
Cela est plus rare, mais d’autres sont tellement convaincus des bénéfices de ce type de médecine qu’ils n’utilisent plus que celle-ci, pour eux et éventuellement leur famille. En général, leur expérience est ancienne et a fini par s’imposer comme une véritable philosophie de vie.
À présent, vous en savez plus sur la médecine douce et son intérêt. Vous souhaitez approfondir cette question ? Prenez quelques instants pour découvrir les articles du blog de notre réseau dédié à la santé au naturel !
1.L’allopathie fait référence à la médecine conventionnelle qui recourt à des substances actives pour traiter les effets ou les causes des maladies.